À Thessalonique, en Grèce, les chasseurs de primes du Bureau national d’enquête de la police d’urgence (KR NNI) ont arrêté une Hongroise de 26 ans recherchée dans toute l’Europe, dont le casier judiciaire comprend la traite des êtres humains, le blanchiment d’argent, la fraude commise pour une valeur importante, le cambriolage et même la falsification de documents publics.
Le KR NNI a annoncé mardi sur police.hu que la jeune femme – qui se cachait depuis près d’un an – a été perdue lorsque ses compagnons ont été arrêtés en Autriche l’année dernière. La série de fraudes qu’elle a commises avec des Nigérians lui est liée : ils ont eu accès à la correspondance officielle de plusieurs entreprises étrangères, vraisemblablement par le biais d’un virus. À partir d’une adresse électronique similaire à celle de l’entreprise d’origine, des lettres étaient envoyées aux partenaires commerciaux pour lesquels ils avaient déjà inscrit la leur comme compte de paiement. Avec cette méthode, ils ont obtenu différents montants – de 500 euros à 40 000 euros dans chaque cas.
Un mandat d’arrêt national, européen et international a été lancé contre la femme, elle était recherchée par le tribunal de district de Debrecen, le tribunal de Debrecen, et un mandat a été émis contre elle par la direction régionale de la police de Haute-Autriche. Selon la police, la recherche de la femme a été lancée par le département de protection de la vie et de ciblage du Bureau national d’enquête de la police d’urgence sur la base du signal de l’organisation partenaire autrichienne. Les chasseurs de primes hongrois ont contacté l’organisation partenaire grecque et ont réussi à capturer la femme à Thessalonique le 2 septembre. Le tribunal décidera de son extradition à une date ultérieure, indique le communiqué.
MTI
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