Debrecen joue dans une toute autre catégorie parmi les grandes villes du pays, avec un bilan budgétaire total de 230 milliards de HUF cette année. Le budget de la municipalité, surnommée la deuxième capitale du pays, sera donc de plus en plus comparable au seul budget de Budapest. Aucune autre municipalité ne dépensera autant en développements et investissements en 2024 que la ville de Cívisváros – écrit vg.hu.
“Dernière touche au projet de budget 2024. Il sera fort !” – a écrit le maire László Papp sur sa page Facebook lors de la préparation du budget de Debrecen au début du mois de février. La déclaration du maire n’est pas du tout exagérée si l’on considère qu’en 2024, le bilan total du budget de la ville de 200 000 habitants atteindra 230 milliards de HUF, ce qui représente une augmentation de 27 % en un an.
Bien qu’elle soit suivie par Szeged et Miskolc en termes de population, aucune d’entre elles ne se rapproche de Cívisváros avec des chiffres de 85,5 et 85,8 milliards. Si l’on se base sur les totaux des bilans, Székesfehévár est la plus proche, mais le budget de cette année est inférieur de 90 milliards aux 100 milliards de l’année dernière.
La désignation de la deuxième capitale du pays tient également sa place en termes de taille du budget : après le budget de 448 milliards de Budapest, celui de Debrecen est le deuxième plus important du pays, et il semble très probable que cette position continuera à se renforcer prochainement.
Lors de sa visite à Hajdúság en septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a évoqué le fait que Debrecen peut devenir le deuxième centre de Hongrie grâce aux investissements actuels et futurs, raison pour laquelle le gouvernement soutient activement les développements infrastructurels dans la ville. C’est pourquoi le gouvernement soutient activement le développement des infrastructures de la ville, ce qui se reflète dans le budget de cette année.
Debrecen alloue près de cent milliards aux investissements
Alors que Budapest consacre peu d’argent aux investissements et au développement (seulement 35 milliards en 2024), ce qui se traduit par la destruction continue des infrastructures, le chef-lieu dépense trois fois plus, soit 99 milliards, même si une grande partie de cette somme est financée par l’État. Cette année, le gouvernement local continuera à construire les infrastructures des zones économiques du sud et du nord-ouest, qui accueillent d’importants investissements, avec le double du montant de l’année dernière (50 milliards), la première pouvant se développer à partir de 14,2 milliards de HUF, la seconde à partir de 11,3 milliards de HUF. Selon le maire adjoint Lajos Barcsa, le développement de la zone économique du nord-ouest peut pratiquement être achevé cette année, tandis que la majorité des travaux dans le sud ne font que commencer. Mais le développement des services d’eau est également inclus dans le budget de cette année, et ce poste représente plus de la moitié des dépenses d’investissement, soit 55 milliards de HUF, ce qui permet de résoudre le problème de l’évacuation des eaux usées de la zone économique sud, qui abrite également l’usine de batteries de CATL.
Les recettes de l’HIPA ont triplé en 10 ans
En même temps, on peut presque supposer que si CATL ou l’usine BMW entre en production, cela peut apporter une énorme augmentation des revenus dans les caisses de la ville, même si on ne peut pas se plaindre maintenant. Selon la présentation de Lajos Barcsa, en 2014, le taux de la taxe professionnelle n’était que de 10 milliards de HUF, mais aujourd’hui, dix années fiscales plus tard, il a déjà atteint 28 milliards de HUF. Cette année, ce montant augmentera encore, car le budget 2024 est prévu avec 35 milliards de HUF provenant des taxes.
l’économie de la ville a triplé au cours des dix dernières années
a souligné Lajos Barcsa. Dans le même temps, la municipalité doit verser de plus en plus d’argent dans les caisses de l’État sous la forme d’une taxe de solidarité, qui s’élève déjà à 8 milliards HUF en 2024, mais l’État lui verse bien plus que ce montant : 21,4 milliards HUF normatifs et 58,3 milliards HUF d’aide à l’investissement.
Ces projets de développement des transports seront mis en œuvre cette année
La ville met également en œuvre des projets de développement des transports d’une valeur de plus de 9 milliards de HUF, principalement grâce à des fonds publics. Ces projets sont les suivants
- l’aménagement de l’intersection de l’autoroute 33 – Szabó Lőrinc utca – Csigekert utca,
- la connexion de l’autoroute 33 et de l’autoroute 354 avec un échangeur à niveau séparé sur l’autoroute 354,
- l’élargissement de la route 471 à 2×2 voies,
- l’aménagement du carrefour Ótemető utca – Rakovszky utca – Árpád tér,
- l’aménagement du carrefour Szoboszlói út – Külsővásártér et de la route principale 48 – Budai Nagy Antal utca – Hétvezér utca. Dans le prolongement de cette ligne, l’accessibilité de la ville est renforcée par le contournement est, la route de délestage nord Debrecen-Józsa (entre l’autoroute M35 et la route 35), la mise à 2×2 voies du tronçon entre la route 35 Debrecen-Józsa et la route 354, la linéarisation à 2×2 voies de la route 4 sur le tronçon entre Hajdúszoboszló et Debrecen, et la mise à quatre voies du tronçon de la route 4 entre Debrecen et Nyíregyháza.
Le taux d’emploi est déjà plus élevé dans le chef-lieu du département de Hajdúság
S’il n’y a pas tout, il y a un indicateur pour lequel Debrecen, qui brigue le titre de deuxième capitale du pays, a déjà une longueur d’avance sur Budapest : la proportion de personnes employées est déjà plus élevée que dans la capitale ou les villes à statut départemental. Selon les données de recensement fournies par le KSH, le taux d’emploi à Cívisváros est de 56,1 %, alors que la moyenne est de 54 % à Budapest et de 50 % dans les villes à statut départemental.
