La consommation mondiale de drogue a augmenté de 25% en dix ans

Global

L’Office des Nations Unies contre la drogue et la crime publie son rapport annuel. En dix ans, le nombre de dépendants à la drogue dans le monde a augmenté de 25%, selon son enquête.

L’ONU publie son rapport mondial sur la drogue : la production atteint des records dans certaines régions.

D’après le rapport des Nations Unies, il n’y a pas simplement une hausse de la consommation d’héroïne mais aussi un niveau record de fabrication de cocaïne, avec près de deux mille tonnes produites. Depuis une baisse momentanée, en 2014, la production a doublé. La cocaïne alimente surtout les marchés européens et nord-américains.

Pour la première fois, dans son enquête, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a pu comparer les usages entre les hommes et les femmes et a constaté des divergences dans les comportements : « les femmes ont plus de difficultés à accéder aux traitements, par rapport aux hommes. Notre enquête a montré qu’il y a pour ça plusieurs raisons : la stigmatisation et l’acceptabilité » détaille Angela Me, cheffe du service de la recherche et de l’analyse des tendances.

L’inégalité d’accès au traitement est évidente dans le cas des amphétamines, puisque si la moitié des utilisateurs mondiaux sont des femmes, elles représentent seulement une personne sur cinq en traitement.

Les femmes consommatrices d’amphétamines ont moins accès aux traitements de substitutionUNODC Research

Euronews s’est rendue en reportage à Vienne, où l’association Volkshilfe héberge des toxicomanes qui tentent de décrocher.

Peter a commencé à prendre les somnifères de sa mère, quand il était enfant ; des années plus tard, il est passé à la morphine et cela fait maintenant vingt ans qu’il est dépendant. A 51 ans, il a déjà été cinq fois en cure de désintoxication, sans succès : « une fois que tu abuses de la drogue, il n’y a aucun moyen d’y échapper… et il n’y a pas que moiJe dirais que sur les deux cents personnes que j’ai vues en traitement, peut-être deux ou trois parviennent à arrêter de consommer » confie-t-il.

 

 

euronews

pixabay

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *