Les ministres de la Santé du G7 discutent partage des vaccins et prévention des crises

Europe

Les ministres de la Santé des pays du G7 réunis à l’université d’Oxford, là où le vaccin d’Astrazeneca a été développé, pour discuter du manque d’accès des pays pauvres à la vaccination. Tout un symbole pour une piqûre de rappel, à une semaine du sommet des dirigeants du G7 en Angleterre. Car à l’heure où les pays riches sont déjà bien avancés dans la vaccination, avec parfois plus de la moitié de la population adulte vaccinée, les pays moins argentés sont en retard, faute de doses disponibles et souvent faute de quoi les payer.

« Nous travaillerons pour essayer d’atteindre l’objectif de permettre que le vaccin soit disponible dans le monde entier », a promis le ministre britannique de la Santé Matt Hancock à son arrivée, car « il s’agit d’une pandémie mondiale et personne n’est à l’abri tant que tout le monde ne l’est pas« . Et de souligner que mercredi, plus d’un demi-milliard de doses du vaccin Oxford/AstraZeneca, créé au Royaume-Uni, avaient été livrées dans le monde, en majorité aux pays pauvres.

Jeudi Washington a confirmé le don à l’étranger de 80 millions de doses de vaccins dont les trois quarts seront distribués par Covax. « C’est 5 fois la quantité de doses que tout autre pays s’est engagé à partager », précise Jeff Zients, coordinateur de la réponse Covid-19 à la Maison Blanche. « Et ces 80 millions de doses représentent 13 % du total des vaccins produits par les États-Unis d’ici à la fin du mois. Nous continuerons à donner des doses supplémentaires au cours de l’été, au fur et à mesure de la disponibilité des stocks. »

Les pays du G7 se sont déjà engagés à accroître leur aide au dispositif international Covax, géré entre autres par les Nations Unies. Mais victime du « chacun pour soi », le système n’a pas encore atteint ses objectifs. Au 31 mai, Covax avait livré 77 millions de doses dans 127 pays et territoires contre un objectif de 330 millions pour le milieu de l’année.

Lors de leur rencontre, les ministres de la Santé doivent par ailleurs « s’engager à combattre les futures menaces sanitaires en coopérant pour identifier les signes avant-coureurs provenant des animaux et de l’environnement », selon le ministère britannique de la Santé.

Ils comptent adopter une « nouvelle approche » en ce sens pour « éviter la propagation des maladies », alors que trois infections sur cinq se transmettent des animaux aux humains, a précisé la même source. « Il y aura de plus en plus de maladies qui passeront de l’animal à l’homme, et nous devons être mieux préparés à l’avenir », a relevé Matt Hancock.

 

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